Mondial de Basket: La France bat l'Espagne en quart de finale (65-52)

L'exploit de la France face à l'Espagne ! (Reuters)

Les Bleus sont qualifiés pour les demi-finales du Mondial de Basket, après avoir battu l'Espagne, grande favorite de ce match (65-52) !

L'équipe de France a réalisé un exploit en battant l'Espagne en quart de finale de la Coupe du monde, ce mercredi 10 septembre 2014 sur le parquet du Palacio de Deportes à Madrid.

L'Espagne était favorite

L'équipe de France a signé le succès probablement le plus marquant de son histoire. Elle était donnée largement battue par tous les pronostiqueurs, qui ne l'imaginaient pas capable de rivaliser avec l'armada espagnole.

Pour l'Espagne, cette élimination précoce est une catastrophe, similaire à celle connue par la sélection de football, éliminée au premier tour du dernier Mondial alors qu'elle était tenante du titre.

Un très bon départ

La France a confirmé la victoire (75-72 a.p.) obtenue l'an passé sur ces mêmes Espagnols, en demi-finales de l'Euro en Slovénie. Mais le succès madrilène est encore plus extraordinaire.

Les Bleus ont réalisé un match magistral contre des Espagnols archi-favoris, en terre ibérique, et sans Tony Parker.

Les Français, champions d'Europe en titre, affronteront ce vendredi (22h00) la Serbie qui a fait forte impression face au Brésil (84-56). Ils l'avait battue de peu en phase de poules (74-73).

Concernant cette rencontre, France 2 diffusera cette demi-finale de la Coupe du monde entre la France et la Serbie, ce vendredi 12 septembre 2014 à 22 heures.

Bruno Patino, directeur des antennes et du numérique de France Télévisions, l'a annoncé sur Twitter quelques minutes après la victoire française contre l'Espagne en quart de finale.

Voici les réactions de nos Bleus qui gardent les baskets sur le parquet.

Déclaration de Nicolas Batum (ailier), au micro de Canal Plus Sport: «C’était un gros gros match de basket avec une belle victoire de l’équipe de France. On est restés ensemble, personne n’a paniqué en 2e période et on a été très forts. Tout le monde a fait un gros boulot du premier au douzième joueur, on a su rester concentrés. Tout le monde a été extraordinaire, un grand coup de chapeau à Rudy (Gobert) qui a fait un gros travail face aux frères (Pau et Marc) Gasol et (Serge) Ibaka. On a gagné un match important contre une équipe qui nous a posé beaucoup de problèmes ces dernières années, la roue tourne et l’équipe de France devient de plus en plus une référence du basket mondial. Il reste encore deux matchs à jouer. Maintenant il ne faut pas s’enflammer, c’était juste un quart de finale. On a un match extraordinaire en demi à jouer contre les Serbes et on veut arracher une médaille dans un Mondial.»

Déclaration de Boris Diaw (intérieur), à l’AFP: «J’ai un sentiment de fierté car on y a tous cru. Alors que peu dans le monde pensait cela possible. Nous, on en était persuadé et on a joué comme tel. Ca a été une victoire collective, tout le monde a été concentré et a élevé son niveau de jeu. On s’est appuyé sur une grande performance en défense. On sait que c’est une obligation pour nous, que ce n’est pas en scorant 120 points comme les Américains qu’on peut gagner des matchs. Cela va être compliqué contre les Serbes en demi-finale. On n’a gagné que d’un point en poules et c’est une équipe qui a progressé depuis. On l’a dit depuis le début, l’objectif de cette équipe, c’est de remporter une médaille. On n’a pas parlé de la couleur, mais on s’en rapproche.»

Déclaration de Vincent Collet (sélectionneur), à l’AFP: «On a relevé ce défi. Pour ce genre de match, tout le monde doit être à l’unisson. Hier soir (mardi) on a fait notre meilleur entraînement depuis le début du tournoi, et même ceux qui n’ont pas joué ce soir étaient à fond. Donc il faut associer tout le monde dans cette victoire. On avait peu de chances de gagner ce match. Il ne faut pas minimiser cet exploit. C’est notre investissement, notre abnégation et notre discipline qui nous ont fait gagner. Bien sûr on a savouré et on va le faire encore. On n’est pas insensible. Mais l’idée, c’est de ne pas gâcher. Il reste trois très fortes équipes, dont une qui est à mon avis largement au-dessus, les Etats-Unis. Les deux autres sont plus dans nos cordes, mais elles ne nous sont pas inférieures. Donc il faut qu’on évite ce relâchement.»

Vincent Collet, le sélectionneur de l'équipe de France de basket, après la victoire contre l'Espagne, en quart de finale des mondiaux 2014.

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